Alexandra Del Bano

Equicoach

Certifiée COTAC®

Je suis Alexandra DEL BANO, équicoach certifiée COTAC©. Diplômée en masso-kinésithérapie depuis 2013 et ayant exercé jusqu’en Septembre 2021 auprès des femmes, je décide dorénavant d’accompagner des femmes à se reconstruire, en collaboration avec le cheval.

Afin de mieux me connaître, je choisis de me présenter sous la forme d’une interview. Vous comprendrez que mon histoire « équestre » a influencé mon histoire « histoire professionnelle et personnelle ».

Qui es-tu ?

Je suis Alexandra DEL BANO, équicoach certifiée COTAC©. Je suis passionnée par les chevaux depuis mon plus jeune âge. Je me suis longtemps interdit de les faire entrer d’avantage dans ma vie et aujourd’hui je m’y autorise.

Afin de mieux te connaître, peux-tu nous donner 5 adjectifs qui te qualifient le plus ?

Je dirais que je suis une personne authentique, persévérante, enjouée, curieuse, et intègre.

Quel est ton parcours professionnel ?

Mes choix professionnels ont été guidés par les chevaux. Je suis devenue masseur-kinésithérapeute en 2013 car je souhaitais me servir de cette passerelle pour être ostéopathe équin. La kinésithérapie m’a passionné autant qu’elle a puisé dans mes ressources. Aujourd’hui, je sens qu’il est temps pour moi de clôturer un premier cycle et d’en commencer un nouveau grâce à l’équicoaching.

Comment les chevaux sont-ils entrés dans ta vie ?

Je ne pourrai dire exactement comment ils sont entrés dans ma vie car j’étais bien trop jeune. Mais d’après mes parents, j’ai toujours été attirée par ce noble animal. J’obtins l’autorisation de pratiquer l’équitation à mes 7 ans. Mais celle qui a réellement bouleversée ma vie et qui restera ma plus belle rencontre, est ma jument. A l’occasion d’un week-end dans les Alpilles, je suis allée visiter des écuries tout prêt de l’hôtel où je résidais. Comme il n’y a pas de hasard, elle se trouvait là. J’avais évidemment prévu à l’avance des critères précis quant à l’achat de mon premier cheval. Eh bien, comme d’habitude, le destin m’a apporté tout l’inverse. Et je l’en remercie ! Ma première impression a été de me sentir « chez moi ». Comme quoi, cela a du bon d’écouter son intuition.

Pourquoi as-tu choisis de devenir équicoach ?

Ayant longuement hésité entre l’équithérapie et l’équicoaching, c’est en voyant une vidéo de Florentine Van Thiel sur sa formation que le déclic est arrivé́. Cette vidéo m’a d’abord ému car tout ce que disait Florentine résonnait en moi. Le rôle attribué aux chevaux est clairement ce qui m’a le plus touché: ils ont leur « mot à dire ». Ce qui est primordial est que le cheval puisse participer tout autant que moi et qu’il puisse être libre de partir quand il en a envie. Je voyais mon projet comme une association avec le cheval sans lien de subordination, ce que je ne retrouvais pas en équithérapie où il est principalement un outil.

Quel est le rôle du cheval en équicoaching ?

Les chevaux ont une intelligence émotionnelle développée. Ils ne portent aucun jugement et permettent de s’exprimer librement lors des séances. Ils sont dotés d’une extrême sensibilité et ont accès à nos inconscients ce qui rend les séances encore plus intenses. Les chevaux nous apprennent la communication non verbale car nous donnons beaucoup d’informations malgré nous. Ils sont de nature curieuse et sociable, ils ont aussi parfois beaucoup d’humour. Leur subtilité fait resurgir certaines émotions enfouies que l’on s’interdit ou que l’on nous a interdit d’exprimer. Les chevaux jouent le rôle de miroir émotionnel très puissant.

Quel est ton projet ?

Cela peut paraître un peu prétentieux mais j’aimerais être un leader de bonheur. Je souhaite accompagner des femmes dans leur reconstruction. Celles qui renaissent suite à un cancer du sein et/ou l’entrée dans la maternité.

A qui s’adresse l’équicoaching ?

Toutes les femmes ! Il ne faut pas nécessairement être cavalière ou connaître les chevaux. J’accompagne les femmes qui souhaitent révéler leur pouvoir intérieur et réaliser ce qu’elles désirent. Certaines femmes connaissent dans leur parcours des traumatismes, tels que la matrescence et/ou le cancer du sein, et se trouvent dans un « désert ». L’après-cancer n’est pas encadré et pour ce qui est de la maternité, beaucoup de femmes se sentent désemparées. Je précise que je ne suis pas thérapeute mais j’accompagne mes clientes dans le développement de nouveaux circuits neuronaux afin qu’elles se reconstruisent, se connaissent autrement, s’approprient un nouveau regard. La vie nous met parfois à l’épreuve mais nous pouvons choisir la personne que nous souhaitons devenir par après.

Pourquoi les femmes atteintes du cancer du sein ?

Le cancer du sein touche principalement à la féminité, à sa relation au corps et provoque un tsunami dans sa vie. Elle nous confronte à nos peurs, à notre place de femme que l’on soit mère, épouse, célibataire, … Elle remet en question qui nous sommes et j’aimerais accompagner ces femmes dans cette nouvelle vie car l’après-cancer est synonyme de « vide » parfois. Après les traitements, durant lesquels les femmes sont sollicitées par le corps médical et paramédical, il n’y a plus rien. La vie reprend son cours mais quelle Femme ressort de cette maladie ? Comment se reconstruire après cette étape de vie ?

Et pourquoi la matrescence ?

La naissance d’un enfant provoque, par ricochet, la naissance d’une mère. Mais êtes-vous prête à ce changement soudain ? Quelle place prenez-vous? Entre la pression extérieure, le bonheur que procure cette naissance mais aussi la vulnérabilité qu’elle met en lumière, le chamboulement émotionnel, les diktats sociétaux et familiaux, les changements physiques. Ces femmes ont besoin d’être soutenues et accompagnées dans cette nouvelle vie et il n’y a pas de jugement à avoir. Les femmes ne sont pas en compétition.

Pour quelle type de problématique les femmes viennent-elles te voir ?

Ce ne sont que des exemples car chaque personne amène une problématique différente. Cela peut être la gestion des émotions, du stress, transcender ses peurs, réaliser un projet professionnel ou personnel que l’on ne s’est jamais autorisé, changer de vie professionnelle, régler des problèmes de communication intrafamiliale ou sociale, s’autoriser à être soi, régler des problèmes relationnels, prendre sa place de Femme, etc.

Comment se déroulent concrètement les séances ?

Les séances sont au nombre de 8 et nous avons rendez-vous toutes les deux semaines. La première séance pose le cadre du coaching, puis nous déterminons un objectif précis à la 2e et 3e séance pour ensuite évoluer vers celui-ci jusqu’à la dernière séance. Les séances se déroulent à pied, sans aucun moyen de coercition. La seule condition est d’être motivée à avancer.

Quelle sont tes valeurs ?

Pour moi, être coach, c’est accompagner avec bienveillance son client. C’est lui permettre de se découvrir, de trouver la force en lui pour avancer et se libérer de ses chaînes qui sont souvent celles qu’il a accepté de porter. C’est lui faire prendre conscience qu’il a les ressources en lui pour, si le souhaite, changer, retrouver sa puissance et son autonomie. Lors de mes coachings, je m’adapte aux clientes, je suis dans l’empathie, la sincérité et l’authenticité pour les accompagner au mieux vers leur objectif. Ce qui me guidera principalement et qui transparaitra dans mes coachings sont les 4 accords toltèques. Ils ont été une révélation très puissante et m’aident à prendre de la distance sur ce que je vis.

Pourquoi avoir choisi Libre et Sens ?

Tout d’abord, je souhaitais le mot « sens » car il fait référence au système sensoriel. Nous devons reprogrammer notre cerveau comme si l’on éteignait notre portable et qu’on le rallumait. Afin de lui permettre de faire ce « RESET », il faut stimuler nos récepteurs sensoriels et par conséquent les aires motrices associées. Comme le dit Tim Anderson « use it or lose it ». Nous savons aujourd’hui que notre cerveau est plastique. Par exemple, le système vestibulaire (au niveau de l’oreille interne) nous permet de rester en équilibre et de nous adapter au mouvement. Il est le premier des systèmes sensoriels à être développé (21e jour de grossesse jusqu’à 5e mois) et il est la base de la conception des autres systèmes sensoriels. Il est connecté à tous les muscles de notre corps afin de jouer au mieux son rôle. Ainsi, il faudra le stimuler toute sa vie ! Voici pourquoi nos sens sont si importants. Ensuite, nos 5 sens (vue, goût, odorat, ouïe, toucher). Nous pouvons ajouter, le 6e sens que l’on affecte souvent à nos animaux, la sensualité (le plaisir des sens), la direction que l’on prend ou le sens que l’on donne à sa vie.
Puis, le mot « libre » que Dalida a choisi (et oui elle participe autant au projet que moi). Voilà un mot difficile à expliquer et plein de philosophie. Pour ne pas me perdre, je dirais qu’être libre m’inspire le mouvement. Rien n’est figé. Souvent lorsque je vois des chevaux galoper cela provoque en moi un sentiment de liberté. Peut-être ont-ils la capacité de nous libérer intérieurement et je n’en doute pas. Ils ont peut-être moins de liberté physique mais je les pense tout aussi, voire plus, libres spirituellement. Ils nous guident comme ils peuvent en fonction de notre capacité d’écoute et nous permettent d’acquérir plus de sagesse. Je citerais J.M.Oughourlian : « La sagesse consiste simplement à désirer ce que l’on a, et non pas systématiquement ce que l’on a pas. A partir du moment où l’on y parvient, on est non seulement dans la sagesse, mais également libéré ». Cela rejoint ce que nous soufflent les chevaux, ils nous ramènent sans cesse au moment présent. Ce sont de grands sages pleins de philosophie !

Pour finir, dans « libre et sens » nous pouvons entendre « essence ». Encore une fois je ne rentrerai pas dans un débat philosophique mais plutôt dans ce que le mot essence signifie pour moi. Peut être simplement aller chercher au fond de soi, à découvrir qui nous sommes vraiment, notre nature intime. Évidemment tout ceci sera le travail de tout une vie et nous ne savons pas si nous trouverons toutes les réponses à nos interrogations, si nous arriverons à connaitre toutes les facettes de notre personnalité mais je pense qu’il est préférable d’être un être de mouvement, d’actions et de revenir à l’essentiel !


Les chevaux m’ont toujours guidé dans ma vie. Sans s’imposer. Ils suggèrent un changement et puis « bizarrement » nous les écoutons.

Mon approche

Je souhaite que dans mes accompagnements le cheval ait “son mot à dire”.

Il doit être libre d’éveiller la conscience du client, sans moyens de coercition.

Pour cela, en dehors et pendant les séances de coaching, je m’engage à être à l’écoute de ses besoins.

Le cheval est un partenaire et non un outil.

Equicoach en Provence

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