La médiation équine est un vaste sujet … et l’on s’y perd un peu ! En voici une brève présentation qui je l’espère vous éclairera.

En premier lieu, il est indispensable de définir la médiation : « Personne qui s’entremet ou qui est choisie pour mener un accord entre des parties adverses, pour faciliter une négociation » (Larousse). Ainsi, le cheval permet souvent de nous mettre d’accord avec nous-même. Il est aussi l’intermédiaire entre l’aidant et l’aidé.

Évidemment, les chevaux ne sont pas les seuls animaux qui interviennent en tant que médiateur. En zoothérapie ou thérapie par la médiation animale, des professionnels du milieu médico- social et éducatif utilisent d’autres animaux afin de créer un environnement favorable au bénéfice de leurs patients.

C’est donc une médiation qui se pratique professionnellement en individuel ou en petit groupe de deux ou trois personnes maximum, à l’aide d’un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel, appelé « l’Intervenant Professionnel en médiation animale », dans l’environnement immédiat de personnes chez qui l’on cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. »[1]

On parle de médiation équine dans le cadre du soin moteur, psychologique ou social : « L’équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychique et corporelle. » [2].

Le thérapeute qui fait déjà partie de l’univers médico-social ou éducatif (psychomotricien, psychologue, psychothérapeute, orthophoniste, éducateur spécialisé …) se sert du cheval comme d’un outil thérapeutique afin d’améliorer la prise en charge. « Ces qualités ne font pas du cheval un thérapeute, mais bien un outil qui, utilisé par un thérapeute, sera en mesure d’ouvrir des opportunités, et de rendre possible l’amélioration d’une pathologie psychique ou d’un mal-être. » [3]

A ce jour, il y a 3 instituts qui proposent une formation sérieuse : la FENTAC, l’IFEq [4], et la SFE.

Quels sont les autres métiers de la médiation équine ?

L’hippothérapie où le travail se fait au niveau corporelle uniquement. A pied comme monté, le patient récupère sa mobilité, sa fonction neuro-musculaire et sa sensorialité. Ce sont principalement les professionnels de la rééducation motrice (kinésithérapeute, ergothérapeute, médecin rééducateur, psychomotricien…) qui utilisent cette technique souvent en lien avec l’équitherapie, approche psychologique relevant du cadre médico-social.

La médiation équine comprend également le domaine de l’accompagnement avec l’équicie et l’équicoaching [5].

L’équicie est le seul métier de la médiation équine inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Le rôle de l’équicien est le développement de la personne. Il intervient dans un cadre social, éducatif ou thérapeutique. Il n’est pas thérapeute mais travaille en collaboration avec des professionnels du milieu medico-social ou éducatif afin d’améliorer la prise en charge des patients en particulier des enfants atteints de handicaps.

L’équicoaching peut être personnel ou professionnel. L’hypersensibilité des chevaux fait ressortir nos émotions pour nous permettre de faire le point avec nous-même et d’avancer. On vient en équicoaching dans le but d’être mis en mouvement dans sa vie actuelle. « L’équicoaching est un accompagnement dans le présent vers un futur proche » (Florentine Van Thiel). Le cheval est libre et la séance se fait à pied, sécurisée par l’équicoach. Pour ma part, j’ai choisi de me lancer dans une formation d’équicoach qui correspond à ce que je souhaite proposer à titre professionnel avec ma jument.

Sources 

Sites :

  1. https://www.institutfrancaisdezootherapie.com/accueil
  2. http://www.ifequitherapie.fr
  3. http://sfequitherapie.free.fr
  4. https://www.fentac.org/
  5. https://equipedia.ifce.fr/metier-emploi-et-formation/metier/cheval-utilitaire/les-metiers-de-la-mediation-equine.

Livre : Révélez votre leadership avec l’équicoaching, Florentine Van Thiel, 

Aller au contenu principal